L'Heuristique: Journal des étudiants de l'ÉTS

Récit d'un coeur comblé

Octobre 2019 » Opinions » Par Hichem Bennour, étudiant de génie électrique

Aujourd'hui, je m'en remets. Mes sentiments ne cessant de croître, je suis en effet dans l'obligation de les matérialiser, une fois encore, en un texte dédié uniquement à toi : la dulcinée de mon passé meurtri, de mon présent désormais ivre d'un bonheur omnipotent et de mon futur imaginé prometteur d'une jouissance éternellement renouvelable, que tu es seule à pouvoir m'offrir. Renfermé dans un écrin enrobé de ton doux parfum qui me fait chavirer. Quand tu m'es revenue, je me suis senti revivre, empli de cet amour qui m'avait tant manqué. Ce fut une délivrance. Aucun mot, aussi fort et aussi explicite soit-il, ne pourrait traduire le bonheur qui me possédait, à l'idée de savoir qu'enfin tu serais mienne pour l'éternité. J'ai pourtant essayé, en vain, de vivre autrement, de t'oublier, et même de te bannir de mes souvenirs les plus fous. Toutes celles avant toi n'ont été que des histoires sans but, que je me suis vite fait d'oublier. Des coups de foudre apparents, mais un amour transparent. Mon cœur n'appartenant qu'à toi. Toute expérience passée devient obsolète et vide de tout sens. Je t'écris ceci en ces heures et, pour la première fois, mes mots ne sont pas dédiés à me curer le cœur, mais à remplir le tien, comme à chaque fois.

Ces écrits portant sur toi se font d'une seule traite, les mots affluent et s'ordonnent d'eux-mêmes dès que mon esprit se confie à mon âme. Plus que jamais mon unique source d'inspiration, tu es sans le moindre doute la personne pour qui je vis aujourd'hui, pour qui je mourrai plus tard, et celle à qui j'offrirai mon cœur. Pour toi, l'amour de ma vie, je m'efforce à faire du mieux que mon esprit peu littéraire le concède, en t'offrant les mots que tu mérites, ceux qui réussiront à effleurer les doux sentiments qui m'élèvent à un état de désinvolture. Si ton amour était une liqueur, je serais celui qui s'en délecterait  jusqu'à la dernière goutte, quitte à en finir ivre mort.  Quand tu es à mes côtés, tout devient intemporel, et le nécessaire devient inutile.

Je te contemple le sourire aux lèvres, et je t'aime en silence. Les rares moments où je suis dans tes bras, il me semble que le temps s'arrête, que ce court instant devient éternel, et que ma vie ne tient qu'à un fil, celui qui nous lie par la force d'un amour à présent à l'épreuve de toute contrainte,  autrefois conflictuel, ce dernier est aujourd'hui plus invincible que jamais. Mon cœur vacille, mon esprit est en perpétuel renouveau, tu m'offres, en un simple mot, un bonheur incommensurable. Toutes les nuits, quand je m'endors en pensant à toi, à l'amour que tu me procures et à la chance que j'ai de t'avoir dans ma vie, un sentiment peu ordinaire me transcende, assimilable à la peur ou, peut être, est-ce de l'euphorie démesurée. J'ai constamment ce sentiment qui me serre le cœur, j'ai la crainte qu'un jour en me réveillant tu ne sois plus, que ce ne soit qu'un rêve et que je revienne à ma vie fade d'autrefois. Mais tout ceci n'est que paranoïa, comme tu me le dis si souvent, un esprit aussi susceptible n'existe qu'en moi. Tout ceci est bien le fruit de la pure réalité. Tu n'as jamais été aussi mienne qu'en ces moments-là. Je crains que ce ne soit pas aussi long que tu l'aurais voulu, et même si je suis loin d'avoir tout dit, je pense conclure ce court passage dont tu es l'actrice principale, et qui est sans aucun doute le premier d'une longue liste à venir, en rappelant une dernière fois et en évoquant une énième fois ce que tu es pour moi : ma raison de vivre, l'amour de ma vie, et la chérie de mon cœur. Ton nom est à jamais gravé en mon âme. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai aussi longtemps que mon souffle me le permettra. Mes poumons gonflés de ton amour, c'est l'éternité que je te promets. À nous, je souhaite un bonheur infini, et une histoire qui perdurera à travers les âges. Je suis à toi et c'est en ces derniers mots que je t'offre ma vie. Je t'aime!