Le 22 mai dernier, l’ÉTS remportait la compétition internationale de simulation Arena pour la troisième année consécutive, un 5^e podium en autant d’années.

Qu’est-ce qu’Arena et qu’est-ce que la simulation? Les étudiants et étudiantes en GOL connaissent à peu près tous le logiciel Arena, vu dans le redouté GOL465, mais, pour les autres, Arena est un logiciel de modélisation et de simulation de processus. Dans le cas de la compétition de 2017, le mandat était d’améliorer les performances du département de qualité d’une usine de printed circuit board (PCB). L’équipe a donc créé une représentation virtuelle du département (appelée un modèle de simulation) et a testé différentes propositions d’amélioration. L’analyse des résultats de la simulation a ensuite permis d’émettre des recommandations concrètes d’amélioration. D’autres applications typiques dans l’industrie pourraient inclure par exemple le dimensionnement de ressources de production ou de manutention pour une usine, la détermination d’horaires de travail optimaux et l’analyse de disponibilité d’équipements.

Rockwell Software — le producteur du logiciel — finance donc chaque année une compétition internationale où des équipes représentant des universités d’à travers le monde soumettent leur solution à un problème devant être modélisé avec Arena. Une bourse est offerte aux trois équipes ayant présenté le meilleur rapport pour leur déplacement à la conférence annuelle de l’IISE[1]. Là-bas, les trois finalistes présentent leur solution devant un jury composé de professeur(e)s d’université et d’industriel(le)s pour déterminer l’ordre du podium. Les prix sont de 5 000 $, 2 500 $ et 1 500 $ pour les équipes en première, deuxième et troisième places.

Ma passion pour la simulation s’est manifestée lorsque j’ai suivi le cours à ma quatrième session. J’avais jusque-là toujours eu des doutes quant à mon choix du programme de GOL, choix fait un peu à l’aveugle, à la fin du cursus. Le manque d’expérience pertinente n’aidant en rien ma recherche de stage, j’ai donc décidé de participer à la compétition canadienne de simulation en 2016. Notre deuxième place était l’étincelle qu’il me fallait pour qu’en 2017, je joigne Mathieu Dion et Marc Roy à la compétition internationale. La victoire n’a pas été facile, et les principales difficultés ont sans doute été l’échéancier compressé ainsi que les contraintes techniques (une seule licence du logiciel pour l’équipe). Une gestion de projet assidue et une répartition des tâches en fonction des forces de chacun sont les principales clefs du succès.

L’année 2018 marque la première où tous les membres de l’équipe participante graduent. Ainsi, voici mon pitch pour la relève : si vous avez un intérêt et une facilité pour la simulation, je vous recommande vivement l’expérience. En plus de vous ouvrir les portes à des opportunités d’emploi intéressantes, vous courrez la chance de gagner des montants importants. De plus, vous contribuerez au rayonnement de l’ÉTS à l’international et vous serez dispensé d’un cours de concentration (la compétition internationale est un projet admissible au GOL791 ou au GOL793). Impliquez-vous, dépassez-vous!

[1] Institute of Industrial and System Engineers