En ces moments difficiles pour notre Planète, nous devons être conscients de la disponibilité de plus en plus réduite des ressources naturelles. Il faut donc se concentrer à réduire les plus grands secteurs de consommation tels les transports, le deuxième plus énergivore au niveau mondial avec 27 % de la consommation totale en 2011, selon l’Agence internationale de l’énergie.

Pour y parvenir, le club Évolution Supermileage propose donc une solution radicale pour diminuer au maximum la consommation d’essence d’un véhicule monoplace mû par un moteur à combustion interne.

Contraintes et défis

Lors de la conception du prototype, la considération de la durabilité des composantes est un aspect très important. Afin de produire des pièces qui pourront durer plusieurs années, on doit tenir compte de la possibilité de la modification du design ainsi que la réparation facile en cas de bris. De plus, la récupération des pièces et des matériaux, tels que l’aluminium, le plastique et le carbone est un aspect qui n’est pas à exclure du travail. La consommation de pièces électroniques du club est aussi prise en compte en achetant le plus possible de pièces RoHS (Restriction of Hazardous Substances).

Grâce au support du Fonds de développement durable de l’AÉÉTS, le club peut accomplir ces défis et démontrer qu’il est possible pour des étudiants et étudiantes de concevoir un véhicule propulsé par un moteur consommant peu d’essence et respectueux de l’environnement, le tout dans le but de participer à des compétitions internationales telles le SAE Supermileage et le Shell Eco-Marathon Americas.

Résultats

Au cours de la dernière année, une participation active des membres a permis au club de se hisser en deuxième position lors de la compétition SAE Supermileage avec un écart de seulement 1 % par rapport à la première place et à la neuvième place au Shell Eco-Marathon Americas avec une consommation de 0,19 litre par 100 kilomètres. C’est la première fois dans l’histoire du club que de si bons résultats sont obtenus dans les deux compétitions.

Selon un calcul approximatif du site Carbon footprint, avec cette consommation, pour un kilométrage annuel de 20 000 km, le prototype émettrait 0,09 tonne de CO₂, en comparaison avec 3,69 tonnes pour un petit véhicule à essence muni d’un moteur de moins de 1,4 litre ou encore 2,02 tonnes pour une moto de moins de 125 cc. Si vous croyez  que cette technologie est encore peu accessible pour le grand public, sachez que Volkswagen a développé une voiture étant capable de parcourir 100 kilomètres avec seulement un litre d’essence.

Les manufacturiers automobiles sont donc grandement influencés par la tendance mondiale envers la réduction de notre dépendance par rapport aux produits pétroliers. C’est pourquoi le club doit continuer à innover et, avec l’arrivée de nouveaux membres et de nouvelles idées, il n’est pas difficile de penser que de meilleurs résultats sont envisageables dès l’an prochain.

Tout cela est possible grâce au soutien de nos partenaires, dont le Fonds de développement durable de l’AÉÉTS qui n’hésite pas à offrir son aide aux projets durables. Alors, si vous avez un projet écologique, ne perdez pas de temps et proposez-le au Fonds..

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