Écogénie : une aventure d’une soirée
Mon implication dans la vie étudiante me mène souvent à vivre des expériences des plus palpitantes, loufoques et motivantes. En effet, dans le cadre d’activités organisées par le regroupement SerreÉTS, j’ai eu la chance de participer à la compétition interuniversitaire Écogénie. Cette activité était organisée par les Bâtisseurs écologiques de l’avenir (BÉA) en partenariat avec d’autres étudiant(e)s, notamment des étudiant(e)s qui font partie de l’Association du bâtiment durable de l’ÉTS (ABDÉTS). Le thème de cette compétition, comme vous pouvez vous en douter, est : le bâtiment durable.
Nous avions formé une équipe de cinq joueurs deux semaines à l’avance et avions fait un rapide 5 à 7 afin de souder l’équipe en vue de la compétition. Bref, nous étions parés à toutes éventualités et avions formé THE A-Team.
Nous étions impatients de rencontrer nos adversaires. Des équipes s’enregistraient et annulaient leur inscription tous les jours. Puis le jour de la compétition est arrivé. Nous nous sommes rendus à la Vitrola sur la rue Saint-Laurent, dans le merveilleux Plateau-Mont-Royal.
Ayant prévu de nous amuser comme des petits fous, j’ai apporté un sac rempli de chapeaux et de perruques. Nous voulions être le plus « funky » possible, et ce, même si ça nous faisait perdre. Une chose est sûre, avec notre accoutrement hurluberlu, nous étions certains de passer pour des fous ou, à tout le moins, pour des hurluberlus de première classe. Je tiens d’ailleurs à remercier le Comité de jeux de société (CJS) et le Comité cinéma (CinÉTS) de nous avoir prêté cesdits accoutrements. Il ne nous manquait qu’un nom d’équipe et tout était prêt. Nous avons arrêté notre choix sur : Les Chauds Lapins.
Le format de la compétition était tout simple, il s’agissait d’un quizz avec des « buzzers », des lutrins et une petite scène. Afin de remporter les épreuves de cette aventure, il fallait : répondre à des questions, faire deviner des mots à l’aide de mimes et de dessins, offrir des solutions à des problématiques et jouer au célèbre « bonhomme pendu ». Bref, Cranium en version bâtiment et développement durable.
Après une brève explication des règles et du déroulement de la soirée, trois équipes étaient invitées à se présenter sur la scène; enfin, la partie pouvait commencer. Les trois premières équipes à s’affronter étaient : les HEC, le Cégep du Vieux-Montréal et des étudiants en génie civil de Concordia. S’en sont suivies plusieurs minutes de plaisir alors que les joueurs et joueuses essayaient de faire deviner l’impossible à leurs coéquipiers à l’aide de gestuelles et de dessins pas toujours très clairs.
La joute intellectuelle ayant pris fin, nous étions invités à prendre une petite pause avant d’amorcer la deuxième ronde. Cette fois, c’était à nous de monter sur la scène et d’affronter les étudiants de la Polytechnique. À ce stade, nous ne pouvions pas nous permettre de perdre. En effet, nous devions à tout prix gagner et ainsi réitérer le fait que l’ÉTS est une bien meilleure école que la Polytechnique. Eh bien, c’est ce qui s’est passé et ce n’était pas trop beau pour la Polytechnique. Alors que nous mettions tout un spectacle à l’avant en participant du mieux que nous pouvions et en criant notre chant d’équipe, nous sommes parvenus à vaincre notre éternel rival.
Le classement a été obtenu cinq minutes après cette ronde et nous devions maintenant affronter le Cégep du Vieux-Montréal. Les autres équipes étant éliminées, cette finale promettait d’être des plus excitantes. Qui gagnerait cette compétition? Est-ce que ce sera les ingénieurs en devenir? Est-ce que ce sera les étudiants du cégep, pleins de fougue, de flair, mais surtout passionnés par le bâtiment durable?
Cette fois-ci, la compétition était plus que féroce. Clairement, nous ne pouvions pas prendre nos nouveaux adversaires autant à la légère que l’équipe de la Polytechnique. En plus d’être confrontés à des adversaires de calibre nettement supérieur, les questions étaient encore plus difficiles que celles de la ronde précédente. Une folie supplémentaire s’ajoutait cette fois-ci : chaque fois qu’une personne dans l’équipe présentait une solution, il fallait que le reste des membres dansent en arrière-plan. C’était une compétition des plus loufoques et des plus palpitantes. De coup de « buzzer » en coup de « buzzer », de frustration en frustration, nous sommes parvenus à la fin de cette ronde. À ce stade, il ne pouvait y avoir qu’une seule équipe gagnante et celle-ci devait représenter la crème de la crème en ce qui a trait au développement durable.
Nous attendions maintenant les résultats, la tension était palpable. À notre grande surprise, notre équipe a remporté haut la main cette ronde et, par le fait même, cette compétition.
Pour conclure, nous étions tous très heureux de cette compétition et nous aimerions remercier, encore une fois, le BÉA d’avoir organisé l’événement. Nous avons pu fraterniser et nous faire des contacts. Mais surtout, nous avons su perpétuer la tradition : nous avons gagné une compétition contre la Polytechnique. Il faut croire que votre performance n’aura pas su refléter la qualité de votre éducation, c’est-à-dire l’excellence ;)[1].
Le classement final :
- ÉTS
- Cégep du Vieux-Montréal
- Université Concordia
- HEC
- Polytechnique
[1] Au moment de présenter leur équipe, un représentant de la Polytechnique a dit :« Nous sommes la Polytechnique. Nous allons gagner parce que notre performance va refléter la qualité de notre éducation, c’est-à-dire l’excellence. »