L'Heuristique: Journal des étudiants de l'ÉTS

Les fusées haute puissance de RockÉTS : deux podiums pour une deuxième participation

Septembre 2014 » Clubs étudiants » Par Alexie LeBreux, co-directrice aux comm. pour le club RockÉTS

Image pour Les fusées haute puissance de RockÉTS : deux podiums pour une deuxième participation
 
(De gauche à droite) Haut : Juan David Ramirez, Christian Roy, Hugo Lemoine, Kassim Tremblay, Pierre-Alexandre Desrochers, André Jr. Gadoury, Pier-Luc Paradis, Frédérik Lamarre-Parent, Thomas Boisvert, Sophie Bruno. Bas : Andy Bruneteau, Joël Devault, Francis Rousseau, André Choquette (du Club québécois de fuséonautique), Carl Demchuck.
Photo du club RockÉTS, utilisée avec permission.

À sa deuxième participation à l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition (IREC),qui s’est déroulée à Green River en Utah du 25 au 28 juin dernier, RockÉTS a remporté les deux secondes places, soit dans les catégories de base et avancée.

Pour Pierre-Alexandre Desrochers, capitaine du club RockÉTS, la compétition se conclut par un véritable succès : « la cohésion d’une équipe et la satisfaction du travail accompli sont ce qui marque le plus cette compétition. Faire décoller nos fusées et les voir atterrir saines et sauves est la meilleure des récompenses».

Le but de cette compétition organisée par la Experimental Sounding Rocket Association est de concevoir, fabriquer et lancer une fusée haute puissance qui répond aux critères et qui atteindra une altitude précise de 10 000 pieds pour la catégorie de base et de 25 000 pieds pour la catégorie avancée, tout en transportant une charge utile scientifique de 10 livres.

En plus de l’équipe RockÉTS de l’École de technologie supérieure, la 9e IREC rassemblait deux autres équipes québécoises : le Groupe Aérospatiale de l’Université Laval (GAUL) qui en était à sa première participation, ainsi que la société technique Oronos de l’École Polytechnique de Montréal. Cette dernière a d’ailleurs remporté un prix dans la catégorie avancée. Ainsi, un total de 3 trophées sur 4 ont été décrochés par des universités montréalaises.

Lors de la compétition, les membres de l’équipe RockÉTS ont su se démarquer auprès des juges par la qualité technique de leurs fusées, leur capacité à expliquer leurs concepts ainsi que par le professionnalisme dont ils ont fait preuve tout au long de la compétition. « Tout ceci est dû à la préparation et à la détermination de chacun des membres de l’équipe », pense M. Desrochers. « Nous savions ce que nous faisions et aussi où nous nous en allions ».

Toutes deux lancées en l’espace d’un avant-midi, la fusée Emerillon II a atteint une altitude de 9 466 pieds sur 10 000 et la fusée Hyperion a brisé le mur du son tout en atteignant 20 930 pieds sur 25 000.

Plusieurs vidéos et photographies sont disponibles en ligne sur la page Facebook du club. Il est possible d’y accéder via http://www.facebook.com/clubrockets. Également, il est possible de venir admirer les fusées dans le hall du pavillon A ainsi qu’en passant au local du club situé au A-1764. Il fera un immense plaisir aux membres actuels de répondre aux interrogations de tous et d’entendre vos commentaires. 

Un voyage différent

 Contrairement à l’an passé où ils avaient fait le voyage par avion, c’est une équipe de quatorze membres du club qui partait le 20 juin dernier pour un voyage de près de 40 heures de route à travers les États-Unis. Cela a permis à l’équipe, en plus de voir une grande partie des États-Unis, de tisser des liens entre ses membres et d’échanger avec plus d’une trentaine d’universités à travers le monde.

La victoire, rien de moins!

Déjà la compétition terminée, l’équipe a du pain sur la planche puisque’elle souhaite  atteindre, encore une fois, de nouveaux sommets lors de la prochaine édition de l’IREC. « La victoire, rien de moins! » est la ligne de pensée pour l’année à suivre. La conception d’une charge utile scientifique originale et la fabrication d’un moteur hybride fonctionnel font partie des défis qui attendent l’équipe pour la prochaine année. D’ailleurs, le département de propulsion du club procédera bientôt à des tests de combustion à même l’école afin d’optimiser le moteur. De son côté, le département d’aérodynamique devra concevoir et fabriquer deux nouvelles fusées en fibre de carbone. Finalement, les membres du département d’avionique devront faire preuve d’ingéniosité en réduisant la taille de leurs circuits imprimés et en améliorant la zone scientifique des fusées.

Cette année, cinq membres fondateurs participaient à leur dernière compétition avec le club scientifique : Carl Demchuck, Kassim Tremblay, Pier-Luc Paradis, Christian Roy et André Jr Gadoury. Nouvellement diplômés, ces derniers doivent maintenant faire place à la relève. Plus motivés que jamais, les membres actuels du club veulent partager leur passion avec le plus d’universitaires possible et souhaitent ajouter de nouveaux membres à leur rang. RockÉTS est à la recherche d’universitaires motivés, débrouillards, prêts à partager leurs connaissances et à en apprendre davantage sur la fuséologie, peu importe leur cheminement universitaire. Êtes-vous prêts à relever le défi?

Bien que la participation à des compétitions de cette envergure fasse partie de la ligne directrice du club scientifique, celui-ci souhaite développer l’intérêt des sciences spatiales auprès des jeunes afin de bâtir l’avenir aérospatial de demain.

 
Emerillon II, la fusée de la catégorie de base lors de son décollage.
Photo du club RockÉTS, utilisée avec permission.
 
À gauche : Hyperion, la fusée de la catégorie avancée lors de son décollage.
Photo du club RockÉTS, utilisée avec permission.