Le FDDAÉÉTS : un comité présent dans toutes les sphères de la communauté de l’ÉTS
Le Fonds de développement durable de l’AÉÉTS (FDDAÉÉTS) est un comité qui traite du développement durable à l’ÉTS, mais également de l’aspect social, économique et environnemental qui y est relié.
Patrick Tremblay et moi-même, Martine Lanthier, avons rencontré messieurs Javier Beltran et Thibaut Tauveron, respectivement représentant du Fonds de développement durable de l’AÉÉTS et représentant des clubs étudiants, afin d’en découvrir un peu plus sur ce comité qu’est le FDDAÉÉTS.
Le FDDAÉÉTS a été fondé en 2008 en collaboration avec le Parc des générations. C’est le gouvernement du Québec qui désirait créer un fonds pour promouvoir et encourager les activités qui incluent un volet de développement durable. L’ÉTS et l’université McGill ont été pionnières dans le monde universitaire québécois dans la création de ce type de fonds.
Dans un premier temps, nous avons voulu en savoir davantage sur l’historique du FDDAÉÉTS. À l’ÉTS, à la création du FDDAÉÉTS, une cotisation volontaire de 1 $ par étudiant était alors suggérée. Suite à une assemblée des membres de l’AÉÉTS, cette cotisation volontaire a été augmentée à 5 $ par étudiant. Ce 5 $ est alors bonifié de 1 $ par étudiant par l’ÉTS. Les plus récents chiffres montrent que le nombre d’étudiants qui contribuent au fonds s’élève à 75 %! Cela représente entre 90 000 et 100 000 $ par année pour le FDDAÉÉTS.
Le Comité de gestion du FDDAÉÉTS comporte cinq personnes, soit le représentant du bureau du développement durable de l’ÉTS, M. Javier Beltran; le président de l’AÉÉTS, M. Stéphane Jenkins; un conseiller du Fonds de développement durable de l’AÉÉTS, Mme Raïssa Myaouenuh; le représentant des clubs étudiants, M. Thibaut Tauveron et le représentant des étudiants, M. Mario Dubois. Ces cinq personnes se rencontrent régulièrement afin d’évaluer les différentes demandes adressées au FDDAÉÉTS.
Justement, lorsqu’un club étudiant ou une organisation quelconque de l’ÉTS fait parvenir une demande de financement au FDDAÉÉTS, celle-ci est évaluée par le comité selon une grille d’évaluation. Cette grille, mise en place depuis un an, permet de simplifier le traitement des demandes et d’assurer le respect des exigences du FDDAÉÉTS en ce qui a trait à différents aspects : social, économique et environnemental. La démarche étant habituellement longue, le FDDAÉÉTS offre de l’aide aux étudiants afin de bien orienter leur demande et ainsi faciliter le processus.
Lors de cette entrevue, nous avons pu constater que le FDDAÉÉTS est un comité très actif au sein de l’ÉTS. Un des projets les plus importants est la création de la Brigade verte. Composée d’étudiants (rémunérés), la Brigade verte sensibilise la communauté étudiante, professorale et professionnelle de l’ÉTS à la bonne gestion des matières résiduelles. Que ce soit durant les divers évènements, comme les « 5 à 7 », ou des conférences, l’équipe de la Brigade verte apporte un côté écoresponsable. C’est pour cela que vous l'avez peut-être déjà aperçue, même aux plus grands évènements tels que les Olympiades, les Portes ouvertes de l’ÉTS, etc.
De plus, lors d’évènements écoresponsables, le FDDAÉÉTS agit comme consultant dans l’organisation afin de minimiser les déchets, de collaborer avec des PME locales et de promouvoir l’utilisation du marché local pour les aliments et autres fournitures.
À long terme, le FDDAÉÉTS soutient des projets aux cycles supérieurs, tel que l’éclairage du tunnel entre les pavillons A et B de l’ÉTS. Des projets internationaux sont également financés au niveau du baccalauréat et des cycles supérieurs (par exemple : décontamination des sols au Mexique). De plus, des bourses sont offertes sous forme de montant d’argent ou de stage dans des organismes à but non lucratif. De plus, un total de 15 000 $ en bourses est remis via le portail eBourses de l’ÉTS et 10 000 $ (environ) pour un stage dans un organisme à but non lucratif.
Le FDDAÉÉTS est également partenaire d’entreprises incubées au sein du Centech, tel que Grantuned Automobile. Cette compagnie se spécialise dans le remplacement du moteur à combustion d’un véhicule conventionnel par un groupe motopropulseur électrique réutilisable, en conformité avec les règles d’homologation en vigueur[1]. Il est possible de découvrir plusieurs autres projets financés sur le site internet du Fonds au http://fddaeets.com.
Lors de notre rencontre avec M. Beltran et M. Tauveron, nous leur avons demandé quelles étaient leurs motivations personnelles envers le développement durable à l’ÉTS. Pour M. Beltran, c’est l’opportunité de s’impliquer, de découvrir le milieu et de sensibiliser les étudiants quant à leur impact sur l’environnement. De plus, M. Beltran développe actuellement une formation sur le développement durable pour le comité du FDDAÉÉTS. Pour ce qui est de M. Tauveron, qui est en poste depuis quatre mois, le projet en cours est la mise en place d’une organisation de travail simplifiée au niveau de l’administration dans le but de gagner du temps pour que le comité consacre davantage d’énergie à des projets de développement durable.
Un projet en développement conjoint avec le FDDAÉÉTS, dont M. Tauveron nous a glissé un mot, est avec le club scientifique Cédille. Le projet concerne la consommation d’énergie. Dans un but de sensibilisation, le club développe une plateforme qui permettrait d’afficher les statistiques énergétiques de bâtiments, tel que ceux de l’ÉTS. En informant la population étudiante, dans le cas de l’ÉTS, il serait possible de sensibiliser celle-ci à la consommation d’énergie, et ce que représente cette énergie en coût ou en pollution, par exemple. Pour en savoir davantage sur le club et leurs projets en cours, vous pouvez vous rendre sur leur site internet au http://cedille.etsmtl.ca.
Nous tenons à remercier Messieurs Beltran et Tauveron de nous avoir accordé leur précieux temps afin de pouvoir écrire cet article. Le tout en espérant que vous, lecteurs, ayez appris davantage sur le comité du FDDAÉÉTS. Et si vous souhaitez vous impliquer davantage en développement durable à l’ÉTS, rendez-vous au bureau du FDDAÉÉTS ou directement à l’AÉÉTS.
Texte : Martine R. Lanthier, étudiante en génie de la construction
Interviewer : Patrick Tremblay, étudiant en génie mécanique
[1] http://goo.gl/zKUSWh