Sur une base régulière, le Centech organise des conférences sur l’heure du midi portant sur l’entreprenariat pour les étudiants en génie.

Pour rappel, le Centech est un incubateur d’entreprises technologiques créé par l’École de technologie supérieure en 1996. Il aide les étudiants et les diplômés de l’université à démarrer leur propre entreprise. Depuis sa création, il a assisté la naissance d’une soixantaine d’entreprises.

La conférence de janvier dernier recevait David Arsenault, fondateur d’Effenco, et Geneviève Saint-Amour, du Ministère des ressources naturelles.

David Arsenault a présenté à l’auditoire son entreprise, qui crée un frein hydraulique utile pour les camions qui doivent souvent arrêter et repartir, tels que les camions à ordures. Le Centech l’a assisté dans ses démarches pour trouver l’argent nécessaire; finalement, il pu obtenir 1.4 millions de dollars sur trois ans, assez pour mener son projet à la maturité.

Au final, le frein hydraulique d’Effenco permet aux camions à ordures d’économiser jusqu’à 20% de carburant annuellement en utilisant l’énergie emmagasinée au freinage pour aider au redémarrage ou à l’activation d’autres mécanismes.

David Arsenault a été particulièrement soutenu par le Ministère des ressources naturelles. Il indique qu’un grand atout pour lui a été la présentation d’un plan d’affaires crédible. Le fait que l’entreprise crée des emplois dans le secteur technologique, crée de la propriété intellectuelle (sous forme de brevets) et soit propice à l’exportation sont d’autres qualités qui ont attiré l’œil du Ministère.

Geneviève Saint-Amour, du Ministère des ressources naturelles, a ensuite présenté deux programmes d’investissement offerts par le gouvernement du Québec. Ces programmes, PAIE et Technoclimat, ciblent principalement les entreprises qui développent des produits dont l’impact écologique est positif.

PAIE, pour « Programme d’aide à l’innovation en énergie, » donne au Ministère un rôle d’accompagnateur aux entreprises. Il n’impose aucune date de tombée, ce qui permet aux entrepreneurs d’avancer à leur rythme. La relation s’étend pour une période de 36 mois, pendant laquelle il est possible d’obtenir du financement à diverses phases du projet, pour un total possible de plus d’un million de dollars.

Technoclimat, l’autre programme qui a été présenté, est une aide à la démonstration de produits. L’aide financière peut s’élever jusqu’à trois millions de dollars pour la démonstration et jusqu’à un million de dollars pour la mise à l’essai. La principale condition est que la technologie développée doit réduire les émissions de gaz à effets de serre au Québec.

Avec la collaboration de Karrel Cournoyer