L'Heuristique: Journal des étudiants de l'ÉTS

Une vision claire

Mars 2016 » Élections » Par Maxime Guilbault, étudiant de génie mécanique, directeur, L’Heuristique

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Mathieu et Maxime
Montage de Maxime, photo de ReflETS

La fin de la session d’hiver concorde avec la fin du mandat des exécutantes et des exécutants de l’AÉÉTS. Votre journal étudiant étant une filière de cette association, je me permets la présente intervention. Je tiens à souligner que la prise de position suivante est personnelle et n’engage pas le reste du comité, seulement moi.

La candidature de Mathieu Drolet dans la campagne présidentielle donne le présage d’un renouveau dans le milieu associatif de l’ÉTS. Ce qui est recherché depuis au moins deux ans. Durant la 36e administration, alors que Mathieu et moi occupions respectivement les postes de vice-président des finances et de vice-président des communications, j’ai pu voir autant ses qualités que ses défauts.

Une personne fiable

Son implication s’est faite de manière continue. Il en est à la fin de son 3e mandat en tant que vice-président des finances et il a aussi fait un mandat en tant que représentant du Regroupement des activités des clubs étudiants (RACÉ). C’est durant l’exercice de ses fonctions qu’il a eu l’ingéniosité de créer un fonds d’épargne pour les clubs, le Fond d’Investissement de RACÉ. Ceci est sans compter les nombreux comités auxquels il a siégé; de ceux-là on compte le Comité de la vie universitaire, lequel sert entre autre à attribuer les surplus budgétaires accumulés grâce à lui.

Malgré des embûches qui ont coupé court à ses deux premiers mandats en tant que vice-président des finances, il a su donner une grande crédibilité à la gestion économique en milieu associatif. Lors de mon arrivée à l’Association, je n’avais aucune connaissance dans le domaine. C’est pourquoi nos opinions sur la gestion budgétaire différaient grandement. Malgré de nombreuses critiques, car je n’étais pas son seul détracteur, il s’apprête à terminer son mandat avec un budget profitable, et ce, pour la troisième année consécutive. J’ai donc changé mon fusil d’épaule à son égard, dans ce domaine. On peut critiquer ses méthodes, mais puisque les résultats sont au rendez-vous, on se doit de le féliciter.

Sa personne

Mathieu Drolet est un bon vivant, sa nature fondamentale n’est pas de compliquer les choses, mais bien de les simplifier. Il a toujours su se positionner comme conciliateur lors des conflits. Plutôt que de s’embourber dans la concertation, Mathieu sait agir en meneur et rallier les gens à sa position. Mathieu est un homme passionné qui a de nombreux passe-temps, dont la joute politique. Mis à part les jeux vidéo, il s’agit sans aucun doute de son sujet favori, ce qui en fait évidemment un candidat de choix pour le poste de président de l’AÉÉTS.

Il a aussi une personnalité chaleureuse et conviviale, deux facettes qui sont reflétées par son sens de l’humour. C’est une personne assidue qui cherche à faire le bien autour d’elle. Il a aussi une grande affinité avec la communication, ses discours sont toujours clairs et concis. L’honnêteté, le franc-parler et l’humilité sont aussi des qualités qu’il possède, lesquelles font surface lorsque l’on apprend à le connaître.

Je dois avouer qu’au moment de faire sa connaissance et subséquemment, j’avais de la réticence à son égard. J’ai dû passer par plusieurs étapes afin de changer d’opinion à son sujet. D’abord j’ai dû démentir les rumeurs entretenues par mon prédécesseur pour y voir clair. J’ai aussi dû passer par-dessus la différence de nos idéologies politiques pour l’apprécier à sa juste valeur. L’étape déterminante du cheminement de ma pensée a été de prendre suffisamment de recul du milieu associatif. En effet, c’est ce qui m’a permis de laisser de côté le bagage malsain que j’avais accumulé dans un environnement néfaste. À la lumière de ce passage et de la prise de connaissance de la campagne de Mathieu, je le vois pour ce qu’il est : le candidat idéal.

L’homme de la situation

Mathieu a une vision claire qui comprend l’élimination des plus grands problèmes de l’AÉÉTS. Un de ces problèmes est la raison même de ma démission : les procédures interminables. C’est cet obstacle qui rend le milieu associatif inaccessible et contre-invitant, malgré le fait que tout le monde devrait pouvoir s’impliquer dans son association. Cette lourdeur a de grandes répercussions sur les liens entre administrateurs et administratrices. C’est le bâton dans les roues d’un travail convergent et l’application d’une vision. En tant que vice-président des communications, j’appliquais ces procédures sans me questionner à leur sujet. Le poids des tâches liées au maintien de la transparence était beaucoup trop grand. J’ai dû abandonner, car mon dossier scolaire en a été affecté au même titre que ma vie personnelle. Les procédures donnent un poids inutile aux réunions. Si vous avez déjà assisté à une assemblée générale, vous savez ce à quoi je fais référence. Ceci est sans parler des assemblées du conseil d’administration et du conseil exécutif, lesquelles peuvent durer jusqu’à quatre heures! Souvent un moment interminable au terme duquel aucune décision concrète n’a été prise, malgré les interventions pertinentes de Mathieu.

Le second volet de la vision de Mathieu est la relation entre l’AÉÉTS et l’administration de l’ÉTS. Il souhaite renforcer ces liens qui ont été écorchés par la mauvaise gestion des associations précédentes. Il ne faut pas réfléchir longtemps pour comprendre pourquoi  les administrations antérieures de l’AÉÉTS étaient dans l’erreur à ce niveau : l’ÉTS nous forme en tant qu’ingénieures et ingénieurs! Que pourrait-elle vouloir d’autre que notre réussite?

Un nom à retenir : Mathieu Drolet

Résumons tout ce qui a été dit précédemment : Mathieu a une grande expérience, il sait apprendre de ses erreurs, il a le leadership nécessaire et il a une passion pour ce milieu. De plus, sa vision et ses talents d’orateur sont exactement ce dont a besoin l’Association. C’est grâce à cela qu’il saura s’entourer de gens compétents ayant à coeur le bien de la compagnie qu’est l’Association étudiante de l’ÉTS.

Pour finir, si ses promesses de changements sont légitimes, et j’ai la conviction qu’elles le sont, Mathieu Drolet a mon appui et j’espère qu’il aura également le vôtre. Qui sait, peut-être que cette vague de nouveau est ce qui ramènera en moi le plaisir du milieu associatif?