Le Centre des sciences de Montréal est installé dans le Vieux-Port de Montréal depuis l'an 2000, mais ce n'est que depuis 2002 qu'il porte son nom tel qu'on le connait, étant auparavant nommé le Centre iSci. Il accueille diverses expositions, parfois pour quelques semaines, d'autres fois pour quelques années, mais ce qu'on mentionne moins souvent, c'est qu'il abrite aussi la salle IMAX Telus. Cette salle, d'une intimité surprenante, possède la meilleure technologie IMAX du grand Montréal. Avec un son d'une qualité phénoménale et une précision d'image tout aussi incroyable, l'expérience promet d'être inoubliable, peu importe le film.

C'est d'ailleurs dans cette salle qu'a eu lieu la première représentation en Amérique du Nord du film Galapagos 3D : Merveilles de la nature. Narré par David Attenborough, l'homme derrière la voix de la célèbre série télévisée Planet Earth de la BBC, ce documentaire amène le public à visiter les coins et recoins de ces îles en définition 4K, une première pour ce type de production. Au long du reportage, on apprend notamment que celles-ci, situées dans l'océan Pacifique et appartenant aujourd'hui à l'Équateur, sont l'œuvre de l'éruption d'un volcan remontant à des millions d'années. De grandeurs et d'âges variés, les 41 îles formant cet archipel sont toutes bien uniques. En effet, comme nous le fait voir le réalisateur Martin Williams, chacune possède une faune et une flore qui s'est adaptée bien spécifiquement à chacune d'entre elles. Et si personne ne peut encore dire comment ces espèces s'y sont rendues, les scientifiques peuvent toutefois affirmer que l'évolution n'est plus qu’une simple théorie.

Que ce soit des tortues qui ont adapté leur carapace, des iguanes adaptées à la nage, des araignées n'ayant plus d’yeux ou des cormorans qui ne peuvent plus voler, toutes les espèces des îles Galapagos ont une caractéristique que nulle autre espèce sur Terre ne possède. En effet, n'ayant pratiquement pas de prédateurs, toutes ont pu évoluer afin de profiter au maximum de leur environnement. C'est d'ailleurs pourquoi il a été possible de tourner les bêtes de si près, nous montrant leur inégalable beauté. Le fou à pied bleu, le pingouin miniature, l'albatros et le requin-baleine ainsi que nombre d'espèces végétales nous sont également présentés.

Toutefois, bien que chacune des 40 minutes que dure le film est bien remplie, les explications scientifiques sont elles, plutôt vides. Les images sont frappantes, mais ceux et celles qui voudront satisfaire leur soif de connaissance seront laissés sur leur faim. Le narrateur fait plus office de guide au cours de ce voyage virtuel que de scientifique désirant partager ses découvertes. Ce qu'il faut savoir c'est que le documentaire ne s'adresse pas aux biologistes aguerris, mais bien à toute la famille.

Présentement à l’affiche, Galapagos 3D : Merveilles de la nature séduira les publics de tous âges par des paysages à couper le souffle et des créatures jamais vues à l'écran auparavant. Suivra Madagascar 3D : L'île des lémuriens dès le 28 avril, qui, paraît-il, sera tout aussi impressionnant.